Assurance auto jeune conducteur : comment payer moins cher ?

Pixabay
Le nerf de la guerre pour tout un chacun, ce sont les finances. Comment donc économiser sur une assurance auto jeune conducteur quand celle-ci est obligatoire ?
Les assureurs distinguent les assurances jeunes conducteurs des assurances pour personne confirmée. Ainsi, pour les jeunes conducteurs, le manque d’expérience constitue aux yeux des assureurs une aggravation du risque à assurer, aussi une surprime est elle appliquée à leur assurance, comme le dispose l’article A.335-9-1 du Code des Assurances. Limitée à 100% du tarif de base la première année, elle est de 50% maximum au terme de la deuxième année et de 25% maximum la troisième année, avant d’être supprimée l’année suivante, sous réserve que le conducteur ne soit pas impliqué dans un accident.
Ce n’est pas un secret : un conducteur repassant le permis n’est pas plus considéré comme « confirmé » qu’une jeune conducteur. Ils auront le même statut lorsqu’on en vient à la prise de risque que pose leur souscription. Ainsi, la notion de « jeune conducteur » n’est pas propre à ceux ayant le permis depuis moins de 3 ans. De même, les individus n’ayant jamais été assurés sont considérés comme « jeune conducteur », car ils n’ont jamais été assurés.
Cela concerne aussi bien ceux qui ne conduisent pas que ceux qui conduisent sans être nommément cité sur un contrat d’assurance : c’est le cas de ceux conduisant le véhicule de leur conjoint(e) ou ceux prenant le volant dans le véhicule d’une entreprise. Se pose alors la question suivante : comment payer moins cher lorsqu’on a tous ces faits en tête, et qu’une surprime est appliquée ? Voici nos astuces.
Jeune conducteur : comment payer moins cher ?
Si vous ne payez pas l’assurance vous-même, ou si vous n’avez pas encore votre propre véhicule, vous pouvez demander à votre assurance de vous déclarer comme conducteur secondaire sur l’assurance d’un autre propriétaire (vos parents, votre conjoint(e)). Cela permet de ne pas être affecté par la surprime. Cependant, il faut garder en tête que ce n’est pas une panacée : l’assureur a le droit de refuser. S’il accepte, cela se répercutera sur le contrat d’assurance avec une majoration du tarif mensuel sur le contrat d’assurance auto.
Une solution plus terre à terre est d’opter pour les contrats d’assurance les plus basiques qui soit : les formules comme l’assurance au tiers ou l’assurance auto au kilomètre. Cette dernière est particulièrement indiquée pour les conducteurs n’utilisant pas fréquemment leur véhicule (par exemple, uniquement le temps de faire ses courses). Quand à l’autre, elle est plus adaptée aux jeunes conducteurs et à ceux disposant d’un véhicule de faible valeur, par exemple les véhicules d’occasion.
Une autre solution, complémentaire, est d’opter pour les contrats d’assurance au tiers, assortis de garanties complémentaires. C’est ce qu’on appelle une assurance au tiers plus ou intermédiaire (un cran encore en-dessous de l’assurance tous risques). Elle permet d’adapter le contrat à l’assuré en contrepartie d’une plus grande cotisation pour pallier à tout incident éventuel au volant du véhicule.
Une dernière option doit être évoquée : l’assurance auto étudiant. Certains assureurs proposent aujourd’hui des offres taillées pour ces derniers, souvent jeunes conducteurs et payant donc la surprime assurantielle. Pour ces derniers, l’âge, le kilométrage, la puissance et l’usage du véhicule utilisé sont pris en compte, ainsi que le lieu de résidence.