Comment fonctionne une cigarette électronique ?

Photo d'illustration. Une personne vapotant. lindsayfox / Pixabay
Les e-cigarettes sont des dispositifs plus ou moins complexes dont il convient de connaître le mode de fonctionnement.
Si vous utilisez pour la première fois une cigarette électronique, ou même si vous êtes un utilisateur depuis longtemps, vous aimeriez savoir comment fonctionne ce dispositif. Nous vous en disons plus dans les lignes suivantes :
Les éléments de l’e-cigarette
D’abord, de quoi est-elle constituée dans le détail ?
La batterie
La batterie fournit l’énergie nécessaire à son fonctionnement, et fait chauffer une résistance. Certains appareils intègrent une batterie, d’autres nécessitent d’ajouter des accus externes. Si les premiers sont souvent très compacts, les batteries avec accus des seconds permettent de les changer aussi souvent qu’il le faut. L’intensité des batteries est variable selon les modèles. En toute logique, les cigarettes électroniques affichant un voltage élevé seront en mesure de délivrer plus de vapeur. La puissance peut même être contrôlée, dans le cas d’appareils très avancés technologiquement.
L’atomiseur
Ensuite, l’atomiseur appelé aussi clearomiseur. La résistance qui le compose est alimentée en énergie par la batterie. Pour bien choisir la tête d’atomiseur, il convient de se pencher sur la valeur de son impédance (exprimée en ohm) et sa puissance (exprimée en watts). Plus l’impédance de la résistance est basse et plus l’appareil électronique est puissant.
Le réservoir
Cet élément essentiel contient le e-liquide, lequel est chauffé par la résistance la résistance et qui se mue en vapeur à inhaler via la cheminée de l’atomiseur. Et il existe des atomiseurs sans réservoir que l’on appelle drippers (ou cleraomiseurs RDA). Reconstructibles, ils offrent la possibilité aux utilisateurs de concevoir leur propre résistance.
Le drip-tip
Le drip tip est l’embout de l’e-cigarette que l’on met en bouche lorsqu’une bouffée est inhalée. Les fabricants les proposent sous de très nombreuses formes, longs ou plats. Ils peuvent se présenter en métal, bois ou ébonite, pour ne citer que ces matières. Et l’embout se présente avec une ouverture plus ou moins large, selon que l’utilisateur soit un “petit” ou “grand” vapoteur.
Le fonctionnement précis
Rappelons qu’avec la cigarette électronique, l’utilisateur ne fume pas, car ce qu’il inhale n’est pas le produit d’une combustion. Il s’agit de vapeur, d’où les termes de vapotage, ou vape.
Concrètement, la résistance va chauffer une mèche de coton ou de fibre de silice, laquelle trempe dans la solution qui contient du propylène glycol, de la glycérine végétale, des arômes et de la nicotine à des concentrations variables, c’est-à-dire entre 0 et 18 mg/mL). Quand le vapoteur appuie sur le bouton, la résistance qui entoure la mèche se met à chauffer, ce qui brûle le liquide et dégage de la vapeur. En même temps, l’utilisateur – ou vapoteur – aspire le mélange de vapeur et d’air.
Le coton est régulièrement alimenté en liquide contenu dans la réservoir, lequel est le plus fréquemment en verre ou en pyrex. Il convient donc de vérifier souvent que l’atomiseur renferme suffisamment de liquide. Sinon, le coton qui sera chauffé sera sec, et la sensation qui en découle n’est pas agréable pour le vapoteur. Le coton se dégrade petit à petit, et c’est aussi le cas de la résistance. Sa durée de vie moyenne est d’une quinzaine de jours.