Et comme il n'y a pas que le taux dans un crédit immo, nous n'en parlerons pas ici !
L’heure est à des taux de crédit historiquement bas pour les emprunteurs. Même si cela représente une très bonne chose pour eux, les autres composantes d’un prêt immobilier ne doivent pas être pour autant laissées de côté, et les clients doivent rester vigilants.
Il y a en effet d’autres économies à réaliser, voici ce sur quoi vous pouvez appuyer à l’occasion d’un entretien avec votre banquier.
Les frais de dossier
On considère que les frais de dossier, incluant le temps passé par un ou plusieurs conseillers à passer au crible la demande de prêt, auquel s’ajoute le suivi du prêt pendant de nombreuses années, sont facturés en moyenne à 1%, voire au forfait.
Certes, la banque communique en toute transparence sur ce type de frais, via sa plaquette tarifaire. Pour autant, rien ne vous empêche de tenter de les négocier à la baisse, voire de les faire purement et simplement annuler.
Vous serez en bonne position pour cela si votre dossier a été constitué de main de maître et donc, qu’il nécessitera a priori moins de temps à être analysé.
L’assurance du crédit immobilier
Mais si vous voulez réaliser des économies encore plus importantes, visez plutôt l’assurance du prêt qui représente une part importante dans le coût total de votre projet.
Et vous avez le droit de prendre cette assurance en dehors de votre banque. Tout comme en changer lors de l’année suivant sa signature ou encore à chaque date d’anniversaire de cette conclusion contractuelle. Et si votre banque vous refuse d’aller voir ailleurs, ce qu’elle n’est pas en droit de faire, jouez finement et acceptez leur assurance de groupe, en tentant d’en faire baisser le montant.
Les frais de remboursement anticipé
Vous êtes en mesure de rembourser plus tôt votre crédit, mais est-ce pour autant une bonne nouvelle ? Pas forcément, car il existe des pénalités :
- 6 mois d’intérêts,
- ou 3 % du capital restant dû.
Dans le cas où votre banque les appliquerait, là encore n’hésitez pas à négocier.
Reports ou modulations de mensualités
Une grande partie des contrats contient des clauses en vue de modulation (hausse ou baisse), ou report des mensualités (3 mois en général) en cas de mauvaise passe financière.
Seulement, quand ces leviers sont utilisés, des coûts en découlent, surtout en cas de report partiel, les intérêts venant s’ajouter au capital restant dû. Il est préférable d’opter pour des modulations, lesquelles sont moins onéreuses.
La franchise de remboursement
Une franchise dans le contrat de prêt, c’est l’assurance quand il s’agit de différer le début des remboursements, d’éviter le règlement à la fois d’un loyer et d’un crédit. Dans quels cas cela peut survenir ? Quand un bien neuf n’est pas encore habitable, ou qu’un investisseur cherche toujours des locataires.
Et cette souplesse engendre des frais, des intérêts sur des intérêts.
La carte de crédit
Un client qui conclut un prêt immobilier ouvre un compte courant, s’il s’agit d’une nouvelle banque. Et donc, y domicilie revenus et épargne. Une carte bancaire est forcément disponible, et le client doit tenter une négociation des tarifs liés à son usage.